Le travail de Franck Loret puise dans un lexique organique, végétal, moléculaire. Ecriture de ce qui nous compose, c’est l’esthétique du minuscule, de l’invisible. Une réprésentation agrandie de cette construction intérieure commune à tous… Le plus petit dénominateur commun.
Après une première vie de comédien-dramaturge, Franck Loret (né en 1971) quitte les fictions du théâtre pour se consacrer pleinement à son travail de plasticien.
Exposant tout d’abord son travail en papier - «Fragments intérieurs», sculptures expansives en papier mâché qui le conduisent à voyager à travers le monde - il ajoute aujourd’hui le vinyle à son champ d’exploration.
Jouant avec la souplesse du matériau, il précise son alphabet.
Volumes flexibles et tendus comme des peaux, ses sculptures prennent l’aspect
d’architectures légères s’inscrivant dans l’espace de façon dynamique.
L’air devient palpable et l’espace tangible.
Se faisant témoin des histoires qui nous construisent, Franck Loret glisse dans
l’interstice pour rappeler qu’entre les lignes existe un espace plein d’ouvertures,
de possibles…
Ce rapport à la fois simple et complexe de la matière à l’espace donne à cette oeuvre encore jeune une dimension contemporaine.