Variation en 3 formes sur le reflet, la transparence, la rémanence
La lumière traverse et rejaillit des oeuvres de ces trois artistes qui ont capté l’image d’un instant, d’un mouvement pour les rendre éternels. On peut deviner en transparence, sous le travail d’encre et acrylique de Caroline de Boissieu, la persistance de la photographie d’une silhouette ou d’un geste. Dans les reflets fugaces de l’eau d’un port, photographiés par Eric Atlan, resurgissent les compositions d’un Miró. Et l’éclat des courbes d’aluminium du bestiaire tendre et poétique de Jérôme Festy se joue des règles de la pesanteur, dans un équilibre subtil, entre force et légèreté.