Né en 1943 à Amsterdam, Mike Schuijt fait son apprentissage artistique lors de voyages autour du monde. De retour à vingt ans, il devient photographe puis se consacre ensuite à l’édition d’une série de livres d’art sur l’architecture, les jeux, ouvrages à la base de deux grandes expositions : l’architecture fantastique au musée Stedelijk d’Amsterdam et Anamorphoses qui a voyagé au Rijksmuseum d’Amsterdam, aux Arts décoratifs de Paris, ainsi que dans de grands musées aux États-Unis et au Japon.
A quarante ans, il rencontre Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely et Edward James. Pendant trois ans, il a vécu et travaillé avec Niki de Saint Phalle qui l’a encouragé à exprimer l’amour et le plaisir de la vie dans sa pratique artistique. Cette joyeuse influence se retrouve dans les sculptures où il utilise le métal, les couleurs fortes, l’or et l’argent. Fasciné par la rouille, « sang du métal », il explore, avec ses rust paintings le processus créatif d’un matériau en perpétuelle transformation. Chasseur de pierres inspiré par le suiseki japonais, il assemble ses derniers mobiles autour d’une pierre centrale d’où semblent rebondir de multiples étoiles soufflées par Calder.
