Depuis 2007, parcourant le monde à la recherche de lieux urbains hostiles, Jean-Paul Lefret construit des images singulières et puissantes, nous questionnant sur la perte d’humanité et la violence de nos villes contemporaines.


S’emparant des codes de l’imagerie populaire religieuse en les réinventant, il fait apparaître dans la mouvance effrénée de la ville des présences juvéniles, apparitions virginales et gardiennes de coeurs qui représentent l’espoir de ces lieux.
Les métropoles dans leur dimension chaotique et mouvante servent de cadre à un personnage iconique portant le symbole d’une humanité qui s’étiole mais résiste : un coeur, qu’il arbore et protège.


De l’Australie au Brésil et de New York à Ho Chi Minh Ville, ces représentations semblent incarner une entrée en résistance contre l’érosion de l’humain. Image d’un animisme urbain.


Artiste parisien à l’enfance africaine, Jean-Paul Lefret pose sur le monde le regard d’un homme qui interroge son fragile équilibre.
Sensibilisé à l’animisme, cette croyance qui attribue une âme à tous les êtres vivants, objets et éléments naturels, le photographe s’est naturellement interrogé sur la représentation qu’il pourrait en donner dans nos villes.

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