Mathilde Le Cabellec est née en 1986 à Libreville, au Gabon.
Elle s’est formée dans un premier temps à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, à l’Atelier de Peinture et de Fresque. Elle a obtenu le Premier Prix de dessin de l’académie des Beaux Arts de l’Institut de France Pierre David Weill en 2009. Elle est ensuite partie six mois à Kyoto (Japon) dans le cadre d’une Résidence artistique en 2010, où elle a étudié la peinture traditionnelle japonaise, le nihonga.
Elle a choisi le dessin pour créer un théâtre imaginaire de paysages. Pierres, minéraux, gravats, falaises sont les éléments privilégiés de ces espaces qu’elle morcelle ou déchire avant de les recomposer en un seul lieu.
Autant dans le dessin fin que dans les traits vifs ou appuyés l’artiste utilise avec précision, mais aussi grande liberté, le crayon à papier combiné à la mine de plomb et le fusain.
Elle crée une tension particulière entre les figures multiples et les pans non couverts, dans la réversibilité des reliefs creux
et pleins, entre le blanc et la mine de plomb. Une belle métaphore de l’espace temps en suspens.