En ce début d’année, la galerie nous invite à plonger dans la lenteur, à prendre le temps d’observer, de se laisser aller à la rêverie, à travers des œuvres inédites des artistes de la galerie déclinant le paysage, le motif végétal, comme la marque d’une nature au repos.
Les encres sur bois ou sur papier de Jérôme Festy convoquent nos souvenirs de jardins familiers que l’automne a touché de ses ocres et de ses bruns. Avec la force et la pureté d’une lumière d’hiver, les monotypes de Bénédicte Plumey invitent à s’attarder sur la courbe d’un pin ou la fascinante chorégraphie d’un vol d’étourneaux. La douce mélancolie des teintes de gouaches des robes et nature morte de Stéphane Dauthuille nous enveloppe de sa langueur tandis que Guacolda nous conte l’histoire du jardin originel, hors du temps et de ses saisons. Le temps semble aussi suspendu dans les photographies de Caroline Polikar, entre songe et réalité, jour et nuit, intérieur et extérieur.
Mais les prémices du printemps frémissent déjà dans les pinceaux végétaux que Marie Bathellier a trempé dans ses pigments avant de venir caresser ses toiles d’éclats de mimosas. Et toujours les bronzes de Sadko dessinent la sphère de notre terre qui ne cesse de tourner.
L'Heure d'hiver
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