Pour sa première exposition personnelle à la galerie INSULA, Sandrine Rondard présente un corpus d’œuvres inédites dans lequel elle décrit des instants choisis. Elle les découpe en multipliant les scènes et les formats (du très grand au tout petit cubique), comme autant de prises de vue qui se suivent sur une pellicule. Si dans la peinture classique le petit format est dédié à l’étude à peine esquissée et le format d’histoire à l’œuvre achevée (concentrant force détails), ici c’est l’inverse. Elle libère ou force le geste qui sera plus ou moins précis, guidée par la lumière, la couleur et le mouvement. Comme au théâtre, il y a une unité de lieu, Arnas (une maison familiale en Bourgogne), mais l’unité de temps se dissout dans les années où ses enfants faisaient l’acteur devant elle, sans que jamais elle ne cherche à les mettre en scène cependant. « Dans cette exposition, je montre des nostalgies d’été, des impressions d’enfance. » Soirs d’été, jeux d’enfants, nostalgie de ces instants suspendus et perdus. Autant de plans longs tirés d’un film pour ne parler que de la peinture.
En attendant les lucioles
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